Dans un article du 28 février 2018, le Monde qualifie l’activiste sud-africain Julius Malema de “bouillant chef des combattants pour la liberté économique”

Dans un article du 28 février 2018, le Monde qualifie l’activiste sud-africain Julius Malema de “bouillant chef des combattants pour la liberté économique” 

 

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/28/le-parlement-sud-africain-ouvre-la-voie-a-l-expropriation-sans-compensation-des-terres_5263536_3212.html

 

 

Cette dénomination plutôt sympathique cache la véritable personnalité de Julius Malema, raciste, fasciste, qui lance régulièrement des appels au meurtre des Blancs. Ses partisans passent à l’acte, violent, torturent, pillent, tuent.  

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Malema

 

 

Malema a créé une ambiance de terreur. Les juges n’osent plus le juger, ni même instruire les plaintes. Les Parlementaires n’osent plus s’opposer à ce  sympathique “bouillant combattant pour la liberté économique“. 

 

Malema est dans une stratégie de prise de pouvoir, qui initiera certainement un nouvel apartheid en Afrique du Sud, qu’on nomme déjà “apartheid 2.0“. 

 

Cette fois les Blancs seront les victimes. Déjà aujourd’hui, dans les villes, beaucoup de Blancs qui formaient une classe moyenne, ont perdu leur travail en raison des quotas dans les entreprises. Beaucoup vivent aujourd’hui en-dessous du seuil de pauvreté dans des nouveaux bidonvilles. Ils seront les victimes faciles des adeptes de Malema. 

 

Mandela avait réussi à éviter les conflits entre blancs et noirs, considérant les blancs, établis depuis le 16ème siècle, comme des citoyens à part entière de la nouvelle Afrique du Sud.

 

Cette ère est maintenant révolue.

 

Pourim, antisémitisme des origines – Par le Dr Herve Rehby

L’antisémitisme vient de loin. Nous en sommes, en tant que Juifs, persuadés. Et nous avons raison même si le concept moderne ainsi que son appareil terminologique sont d’introduction récente.

C’est le journaliste allemand, Wilhem Marr qui le premier, forgea ce mot « antisémite »en 1879, pour saisir cette aversion « non conventionnelle » pour les Juifs dans ce qu’ils avaient et ont toujours eu de racial, d’infiniment sémite ou sémitique. Cet argument fut longtemps combattu récusant aux Juifs ce lien racial a partir duquel se bâtit et se justifie toutes les revendications ultérieures de reconstruction nationale.

La Meguilla d’Esther, lue a Pourim vient à point pour nous proposer une relecture interrogative du concept d’antisémitisme.

Elevé à la fonction de vizir du Roi Assuerus, Haman, un descendant d’Agag, connu dans le livre de Samuel comme descendant d’Amalek, décide d’exterminer tous les Juifs du royaume de Perse.

Cette haine est pour l’essentiel présentée comme le résultat du comportement de Mordekhai hostile à tout compromis sur l’interdiction de « avoda zara » (idolâtrie) ou plus précisément de « avodat kohavim oumazalot » (astrologie).

Interrogé sur les raisons profondes de la liquidation programmée des Juifs de Perse, Rabbi Shimon Bar Yohai répond à ses élèves « parce qu’ils se sont prosternés devant l’idole d’Abuchodonosor… mais comme ils ne l’ont fait que pour la forme, alors Dieu ne les a condamnés que pour la forme » (TB Meg.13a).

Pour Mordekhai, pas de compromis. Il ne s’incline devant aucune idole, ni aucun roi, ni aucun humain. Car il est Juif, non simplement « yehoudi » (Juif), mais « ish yehoudi » (homme juif), ou le terme d’Ish (homme), donne sa pleine valeur qualificatif de Juif ; l’homme qui assume son identité.

Une analyse soigneuse des noms de Haman et de Hamedata son père, nous apprend que Haman est le nom persan d’origine sanskrite de la planète Mercure et que Hamedata veut dire « donné par la lune »

Mordekhai est évidement au fait des ces subtilités linguistique et le texte se structure précisément autour de ces références à la dévotion astrologique des peuples de Mésopotamie.

Pour le peuple d’Israël « ein mazal le Israël »il n’y a pas de destinée ou tutelle astrale, aucune influence des planètes pour Israël. (TB Shabbat 156a) Le ciel est tout entier le lien métaphorique de Dieu « me’on kosdo (la résidence de Sa Sainteté) ». (Ps.68-6)

Cette lecture très habituelle de l’opposition immémoriale d’Israël et d’Amalek ne rend pas entièrement compte de la dimension historico-psychologique du problème. Le texte de la Meguilla nous apprend ainsi qu’Haman voue une haine à tous les Juifs à cause du seul Mordekhai « il dédaigna de porter la main sur Mordekhai seul, car on lui avait dit qui était le peuple de Mordehkai et Haman chercha à détruire le peuple de Mordekhai, tous les Juifs qui se trouvaient dans tout le Royaume d’Assuerus … » (Es.-6).

La destruction de masse est ici projetée à partir du développement de la haine d’Haman contre Mordekhai, haine étendue secondairement à tout Israël. Certains ont avancé l’hypothèse que l’antisémitisme irrépressible surpuissant et dévastateur d’Hitler aurait été du à la haine personnelle du dictateur pour le philosophe Wittgenstein dont il aurait été le condisciple.

Pour qualifier Haman, la Meguilla se sert d’un mot très particulier que le Tanakh n’utilise pour personne d’autre « tsorer (kol) hayehoudim » (Es 3-10, 8-1, 9-10/24).

Cette expression est généralement traduite par : ennemi des (tous) Juifs.

Pour le mot « tsorer » on trouve la traduction de : ennemi, oppresseur, calomniateur.

La Septante grecque traduit ce mot une fois par Ekthos (ennemi de masse-force armée nationale se préparant à un acte violent de guerre destructive et par Diabolos (le calomniateur) et la Vulgate Latine utilise les mots de Hostis et d’Adversarius au sens affadi aujourd’hui en français.

Pour dénoncer le projet génocidaire d’Aman, Esther utilise les termes de « tsar veoyev « (Es 7-6) c’est-à-dire « oppresseur et ennemi » racine qui, en hébreu, donne le mot Te’ouqa-compression, striction, enserrement.

La racine verbale de Tsorer/ Tsar TSR renvoie clairement à la notion d’étroitesse de striction.

L’antisémitisme radical et assassin est décrit comme un réducteur un compresseur, un oppresseur, un strangulateur des Juifs, d’enfermement de la liberté de mouvement puis de la liberté de penser et de se développer tout simplement.

Toute notion de ghettoïsation présuppose du coté des antisémites la volonté de réduire l’espace vital des Juifs comme étape à leur agonie, à leur étouffement.

Haman le dit en exposant sa stratégie d’extermination à un Assuerus absent comme étrangement proche du silence des Nations, contemporaines des exactions antisémites et restantes muettes voire, tacitement complices.

Il s’agit de contraindre (Lehashmid), de tuer (Laharog) et de supprimer (Leabed), tous les Juifs depuis l’enfant jusqu’au vieillard, les petits enfants et les femmes en un seul jour « (Es.3-13).

On passe ainsi par tous les degrés de la persécution pour arriver à la destruction physique génocidaire (tous les âges et sexes confondus) puis à la destruction des traces de leur suppression ou de l’existence même (négationnisme moderne) et de manière planifiée et rapide « en un seul jour, le 13 du mois d’Adar… »(Id.)

Pourtant l’actualité du discours antisémite se situe dans la définition même qu’Aman entend donner du peuple juif promis a l’extermination : « Il y a un peuple unique en son genre, ré-unie autour de sa tradition », ou encore le peuple du Dieu Unique, « dispersé » propice à la dissimulation dans la société, tissant des liens associatifs, des interconnexions potentiellement dangereuses pour l’Etat « séparé entre les peuples… » …peuple à part, en divorce d’avec les autres nations du monde ; « Leurs coutumes diffèrent de celles de tous les autres peuples et ils n’observent pas les décrets du roi. Il ne convient pas de les tolérer » (Es.3-8).

Etre différent et le revendiquer, voila la faute des Juifs. Et déjà se profilent les accusations d’indiscipline et de nomadisme. Et la solidarité comme corolaire de l’infiltration sociétale et la revendication d’exception culturelle et peut être l’accusation d’élitisme forcenée voire, de complot international.

Tout est la, depuis longtemps.

Haman est le prototype de l’antisémite appelé en hébreu « tsorer » oppresseur, compresseur des Juifs.

Toutes les tentatives d’extermination des Juifs en diaspora ont toujours commencé par des contraintes d’ordre spatial, ghettoïsant ou déplacement de population, concentration, dont on sait le prix humain final concédé.

Dr Herve Rehby – © Le Monde Juif .info | Photo : DR

Alors qu’il sortait de la synagogue de Montmagny (Val d’Oise), un jeune garçon juif de 14 ans a été violemment agressé.

Alors qu’il sortait de la synagogue de Montmagny (Val d’Oise), un jeune garçon juif de 14 ans a été violemment agressé.

Quatre adolescents de Montmagny (Val-d’Oise), de 14 et 15 ans, sont en garde à vue depuis mercredi soir, 22h35, pour avoir agressé un jeune garçon juif de 14 ans. 

L’adolescent, accompagné de son frère et sa sœur plus jeunes que lui, portait la kippa pour se rendre à la synagogue de Montmagny. Avant l’office de mercredi soir, il jouait avec des petits pétards dans un parc pour célébrer la fête juive de Pourim. C’est alors que vers 18h00, un groupe de jeunes  les invective en ces termes “Tiens voilà les sales juifs“. Les trois enfants rentrent dans la synagogue. A la fin de l’office, le garçon sort de  la synagogue un peu avant sa famille. Des jeunes d’origine maghrébine profitent qu’il soit seul dehors pour l’encercler et lui  asséner  des coups de pied et des coups de poing. L’adolescent sera aussi  frappé avec une branche d’arbre, cassant ses lunettes et le blessant à la lèvre et à l’œil. Ses agresseurs ont proféré des insultes antisémites, ont arraché et même volé sa kippa. Tout un symbole.

La BAC (brigade anti-criminalité) arrête quatre suspects. Deux d’entre eux seront reconnus par l’adolescent et tous sont placés en garde à vue pour “vol avec violences en réunion et en raison de la religion“. Le caractère antisémite de l’agression est également retenu par le parquet de Pontoise.

Ce genre d’agression n’est pas inédit dans le département du Val d’Oise. En effet ces arrestations surviennent alors qu’une enquête  est toujours en cours sur l’agression du 29 janvier à sarcelles par deux jeunes d’une quinzaine d’années, agression d’un enfant de 8 ans roué de coups parce qu’il portait une kippa.

La loge Bnai-Brith-Ben-Gourion-Paris s’émeut et s’inquiète de la répétition  et de la violence de telles agressions verbales et physiques envers les citoyens français de religion juive  .

Ces agressions sont fomentées et menées par une minorité qui  veut imposer ses moeurs en faisant régner un climat d’insécurité pour inciter les  français juifs à quitter la France.