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La plupart des « ex amis” de ceux qui, toute leur vie , ont milité à gauche, ne veulent pas entendre parler d’antisémitisme en tant que tel: l’association persistante avec le racisme en est le signe patent. L’antisémitisme nazi était racial, celui qui s’exprime aujourd’hui est bien davantage religieux politique et culturel; nouveau donc, comme le dit le Manifeste . Même nos dirigeants s’accrochent à cet amalgame qui permettra, pensent ils, d’éviter les émeutes qu’ils redoutent depuis 2005; la question du consentement à l’antisémitisme est un avatar de cette peur. Elle imprègne une grande part de notre société. Car il nous faut dénoncer non seulement les actes contre des Juifs mais également le silence médiatique et politique, heureusement rompu, désormais par le Manifeste des 300.
Ces “ex amis” ne veulent pas admettre que l’islam doctrinal en est désormais la source et l’islam radical son bras armé. Comment peut on continuer à sacraliser des propos qui appellent au meurtre? Comment ceux qui étaient persuadés que la religion est l’opium du peuple peuvent ils être aveugles devant cette évidence?
La différence entre l’islam et l’islamisme existe probablement mais cela reste à prouver. Il ne faut pas confondre pas Islam et musulmans!! Même si c’est aux musulmans de faire le ménage chez eux comme l’avait dit Bernard Stasi à l’association Perec (pour une école républicaine et citoyenne) lors d’une de ses réunions publiques. Dès qu’on évoque l’antisémitisme, ils s’empressent de mettre en avant les discriminations sociales qui frappent les ex victimes de la colonisation. Impossible pour nos “ex” de revenir sur les poncifs qui ont réglé leur vie militante. Reconnaître que le monde change n’est pas facile, et les évidences tardent à être reconnues par ces militants vieillis.
Et ils vont, comme ce monsieur Balibar et ses amis dans le Monde daté du vendredi 4 mai 2018 et d’autres Contre Manifestes (Cyroulnik et Cyroulnik) jusqu’à accuser les Juifs de ce qui arrive : pas de vagues; le Manifeste écrit par Philippe Val… les agace au plus haut point. Pour une fois on ose ; et il n’y a pas que des juifs qui ont signé.
Ils ne comprennent pas que le rejet meurtrier des Juifs est lié au terrorisme des quarante dernières années et dont, désormais, tous les Français sont victimes; que le rejet d’Israel, dont ils sont en partie responsables depuis 1967 , entériné dans la déclaration onusienne associant le sionisme et le racisme en 1975, est lié au développement du terrorisme islamique. En France tout particulièrement, le mythe palestinien a bien fonctionné comme modèle « romantique »; la « comédie » du voile islamique qu’on a toléré , a fait le reste. Pratique de mettre les femmes en première ligne! Évidemment ça n’ excuse pas cette indifférence au sort terrible de leurs compagnes dans le monde arabo musulman ; des femmes, bien intégrées, sociologues et anthropologues pour la plupart, se sont faites militantes de la cause islamiste en Europe. L’habitude de voir des femmes enfoulardées s’est installée dans notre pays , bien que cela soit tout à fait contraire à l’esprit de la société française, comme l’a bien dit le président Macron répondant à notre “ex ami » le patron de Médiapart.
Ils continuent à croire que l’islam est la religion des pauvres que les assassins sont des victimes du système capitaliste et de leurs laquais… Heureusement que tous les pauvres ou tous les chomeurs ne sont pas des assassins; cet argument est vraiment immonde! Comment des soit disant marxistes peuvent ils ainsi le retourner contre ceux qui sont réellement des victimes sociales et qui ne sont pas toutes, loin de là, issues de l’immigration?
Quant à Israel, objet de toute leur vindicte et leur “indignation” (merci M Hessel) ils ne savent même pas ce que c’est , ignorent que la population arabe y est de 20 pour cent, ignorent que c’est un tout petit pays qui doit défendre ses frontières, ignorent que ce sont essentiellement des gens de gauche qui ont créé le pays durant tout le vingtième siècle et même avant, lorsque le mouvement des nationalités s’est développé depuis le milieu du 19ème siècle.
Ils ne veulent pas reconnaître ce qui se passe dans écoles en France et pas seulement dans les banlieues,
ils n’ont jamais lu le rapport Obin ni « les Territoires perdus de la République » dont le sous titre est, rappelons le , “Antisémitisme racisme et sexisme en milieu scolaire”. Là encore il s’agit de versions nouvelles de ces fléaux présents surtout dans les populations d’origine arabo musulmane, même si les anciennes formes, bien de chez nous… n’ont pas disparu.
Et en plus, pour un certain nombre, ils se disent Juifs? C’est vraiment un phénomène étrange; mais pas nouveau. Ils ont honte de l’être? Tant pis pour eux. Reconnaissons que c’est une constante dans l’histoire juive. On se souvient d’une pétition parue dans le Monde (encore!) il y a déjà quelques décennies au titre bien révélateur “moi fils de déporté, j’ai honte d’être juif”.
Ils devraient plutôt avoir honte de ne pas avoir protesté lorsqu’un historien a été trainé devant la Justice pour avoir simplement cité un sociologue franco algérien lors de l’émission Répliques. Car la dénonciation de l’antisémitisme atavique de la tradition arabo musulmane , et par l’historien et par le sociologue à savoir Georges Bensoussan et Smaïn Laacher, aurait dû être l’objet de leur préoccupation.
Qu’ils sachent que cette lâcheté et ce silence ne les honorent pas et qu’ils seront balayés par le vent de l’histoire; le journal Le Monde leur ouvre ses colonnes mais le journal sera balayé avec eux.
un témoignage intéressant
J’avais déjà emprunté le tramway de Jérusalem mais il se trouve qu’entre le Giro et le trafic automobile très dense qui caractérise la circulation pendant la journée – même dans ses rêves les plus doux, Anne Hidalgo n’oserait pas imaginer un tel bordel à Paris -, au début de la semaine, j’ai mis ma voiture au parking après avoir tourné une heure pour trouver une place, et nous avons décidé avec mes amis de prendre le tram.
N’ayons pas peur des mots, ce tramway est une pure merveille, et ne gâchons pas notre plaisir puisqu’il s’agit d’une réalisation française à 100%.
Sur un parcours de 14 kilomètres – je me suis laissé dire qu’il aurait dû être plus long, peut-être aller jusqu’à Ramallah, par exemple, mais les arabes « palestiniens » s’y sont opposés-, il rejoint le Mont Herzl, à l’ouest, à Pisgat Ze’ev à l’est, en desservant le plus grand marché de Jérusalem, la vieille ville, les quartiers arabes de l’est et même un camp de réfugiés « palestiniens » que les arabes « palestiniens » maintiennent là sans doute par pure nostalgie.
Il est plein à craquer du matin au soir. Il est rapide. Il est propre. Les Israéliens remettent sans arrêt en état les rames qui sont souillées, caillassées, endommagées régulièrement par les arabes.
C’est le seul moyen de traverser Jérusalem sans encombres. Il est fréquenté autant par les arabes israéliens ou « palestiniens » – il est difficile de faire la différence entre les uns et les autres, d’autant que beaucoup d’arabes « palestiniens » ont demandé la nationalité israélienne et l’ont obtenue – que par les Israéliens ou les touristes. On peut y faire du small talk.
Enfin, la passerelle suspendue au dessus de la route qui entre dans Jerusalem est aussi belle de jour que de nuit.
Il faut donc donc avoir les œillères du BDS pour trouver à redire à ce tramway, et avoir perdu tout sens commun pour reprendre bêtement les critiques spécieuses de ce mouvement qui cherche par tous les moyens à décrédibiliser Israël.
P.G.