le tramway de Jérusalem

un témoignage intéressant 

 

J’avais déjà emprunté le tramway de Jérusalem mais il se trouve qu’entre le Giro et le trafic automobile très dense qui caractérise la circulation pendant la journée – même dans ses rêves les plus doux, Anne Hidalgo n’oserait pas imaginer un tel bordel à Paris -, au début de la semaine, j’ai mis ma voiture au parking après avoir tourné une heure pour trouver une place, et nous avons décidé avec mes amis de prendre le tram. 

 

N’ayons pas peur des mots, ce tramway est une pure merveille, et ne gâchons pas notre plaisir puisqu’il s’agit d’une réalisation française à 100%. 

Sur un parcours de 14 kilomètres – je me suis laissé dire qu’il aurait dû être plus long, peut-être aller jusqu’à Ramallah, par exemple, mais les arabes « palestiniens » s’y sont opposés-, il rejoint le Mont Herzl, à l’ouest, à Pisgat Ze’ev à l’est, en desservant le plus grand marché de Jérusalem, la vieille ville, les quartiers arabes de l’est et même un camp de réfugiés « palestiniens » que les arabes « palestiniens » maintiennent là sans doute par pure nostalgie.

 

Il est plein à craquer du matin au soir. Il est rapide. Il est propre. Les Israéliens remettent sans arrêt en état les rames qui sont souillées, caillassées, endommagées régulièrement par les arabes. 

C’est le seul moyen de traverser Jérusalem sans encombres. Il est fréquenté autant par les arabes israéliens ou « palestiniens » – il est difficile de faire la différence entre les uns et les autres, d’autant que beaucoup d’arabes « palestiniens » ont demandé la nationalité israélienne et l’ont obtenue – que par les Israéliens ou les touristes. On peut y faire du small talk. 

Enfin, la passerelle suspendue au dessus de la route qui entre dans Jerusalem est aussi belle de jour que de nuit. 

 

Il faut donc donc avoir les œillères du BDS pour trouver à redire à ce tramway, et avoir perdu tout sens commun pour reprendre bêtement les critiques spécieuses de ce mouvement qui cherche par tous les moyens à décrédibiliser Israël.

P.G.