L’ambassadrice d’Israël, Aliza Bin-Noun, est à Nantes cet après-midi, pour « tisser du lien » entre la cité des Ducs et son pays.
C’est sa première visite à Nantes et elle est tombée sous le charme de la ville. « Je reviendrai avec mon époux pour la visiter plus longuement », promet Aliza Bin-Noun.
L’ambassadrice d’Israël s’est rendue en début d’après-midi à la CCI, où se tient toute la journée l’International day, un rendez-vous destiné aux entreprises qui souhaitent se lancer à l’international.
Près de 80 pays y sont représentés, mais pas Israël. Il est vrai que très peu d’entreprises de la région travaillent avec l’État hébreu. La CCI n’a pas réussi à en trouver une seule dans ses fichiers. « Mais il y en a sûrement », veut croire son président, Yann Trichard.
« Il y a pourtant du business à faire, souligne Aliza Bin-Noun. Notre pays est devenu très intéressant, il a développé une vraie expertise sur la R&D, la cybersécurité, les smarts cities »…
La région Bretagne l’a bien compris : la semaine prochaine, une délégation de 150 dirigeants bretons doit se rendre en Israël pour y tisser des liens économiques. « Vous pourriez faire la même chose avec des chefs d’entreprise nantais l’an prochain », a suggéré l’ambassadrice.
« Bonne idée », a répondu Yann Trichard, qui a s’est engagé de son côté à inviter un « expert pays » spécialiste d’Israël pour l’édition 2019 de l’International day. Et proposé d’organiser une conférence au World trade center Nantes Atlantique.
Aliza Bin-Nour devait être reçue dans l’après-midi par Johanna Rolland, maire de Nantes. Au passage, elle se félicite de l’ouverture d’une ligne directe Nantes-Tel Aviv par la compagnie Transavia en novembre prochain. « C’est une bonne nouvelle. Cela peut contribuer à renforcer nos liens ».
Egalement reçue par la préfète, l’ambassadrice doit dîner ce soir avec des représentants de la communauté juive nantaise.
Mois : octobre 2018
Gaya Bertele, 20 ans, aujourd’hui sous-officier dans Tsahal
Gaya Bertele, 20 ans, aujourd’hui sous-officier dans Tsahal, a une histoire familiale assez particulière. Son grand-père paternel Yohann Bertele était membre du parti nazi et occupait un poste au sein de l’organigramme. « Jusqu’au jour de sa mort il n’a jamais émis le moindre regret sur ce qu’il fut ni sur ce qu’ont fait les nazis », indique-t-elle. Elle rajoute qu’il aurait été horrifié d’apprendre que son fils s’est converti au judaïsme et que sa petite-fille vit en Israël et sert dans l’armée.
Hans Bertele, le père de la jeune soldate est aujourd’hui l’un des pâtissiers connus en Israël. Il est né à la fin de la guerre dans une famille chrétienne de sept enfants. « Lorsque j’étais jeune, il était évident pour tout le monde dans le village que les Juifs sont des porcs, des gens avides d’argent et des escrocs », rappelle-t-il.
Lorsqu’il dut apprendre un métier, Hans choisit la pâtisserie. Après sa formation, il signa un contrat avec la chaîne hôtelière Hilton, et le « hasard » fit qu’il fut embauché par les hôtels Hilton à Tel-Aviv et Jérusalem. Au début, il craignit de travailler en Israël, pensant que l’atmosphère y serait très antigermanique. C’est pour cela qu’il commença pas dire à son entourage qu’il venait de Suisse alémanique ! Mais ses collègues remarquèrent rapidement qu’il leur cachait sa véritable origine et les relations furent difficiles. Mais malgré cela Hans « tomba amoureux » du peuple juif et d’Israël et se sentit de plus en plus lié à cette société. Il entreprit alors un difficile processus de conversion au judaïsme et à 26 ans, rejoignit les rangs de Tsahal. Et combattit même dans l’artillerie lors de la Guerre de Kippour.
C’est en Israël que Hans connut sa femme, fille de rescapés de la Shoah ! De manière surprenante, sa belle-mère, survivante d’Auschwitz et qui y avait perdu tous les siens, l’accueillit chaleureusement dans la famille tout en sachant que son père avait été un nazi actif. « Elle était en admiration devant le chemin parcouru par mon père et ne le considérait pas comme responsable de ce que son père ou les autres nazis avaient fait », dit Gaya.
A chaque Yom Hashoah, Gaya dit non seulement penser aux victimes des nazis mais aussi à son grand-père et à tous ceux qui se sont laissés entraîner dans cette idéologie raciste et antisémite qu’ils ont servi avec zèle. « Cette conscience me donne encore plus de force et de motivation dans ma volonté de servir dans Tsahal et défendre l’Etat d’Israël », précise Gaya avec fierté.
Source :
https://lphinfo.com/grand-pere-etait-nazi-petite-fille-sert-aujourdhui-tsahal/
N° 226 Albert Soued
Albert Soued et www.nuitdorient.com – N° 226 – le 7 octobre 2018
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– avec des liens importants au bout –
Autorité Palestinienne (AP)
– John Bolton, conseiller à la Sécurité national : « La Palestine n’est pas un Etat. Elle ne contrôle pas de frontières et n’a pas d’institutions capables de gérer un Etat. Et il y a de nombreuses autres raisons qui font que ce n’est pas un Etat. Toutes les administrations américaines se sont opposées à l’acceptation des Palestiniens comme Etat membre de l’ONU depuis 1988 où ils avaient déclaré unilatéralement leur Etat, car ils ne sont pas un Etat (…) Peut-être le seront-ils un jour mais pour cela, il faudra qu’ils passent pas des négociations directes avec Israël »
– Guy Millière, journaliste: «…. Le Hamas, une entité terroriste en ruines, tente de faire de la population de la bande de Gaza, qu’elle brutalise, une horde de fanatiques assoiffés de sang. L’Autorité palestinienne est une autocratie corrompue qui ne survit que grâce à une aide massive venue essentiellement d’un Occident qui a cédé à une extorsion de fonds, mais n’a obtenu aucun changement de comportement et juste des demandes d’argent supplémentaires ».