Il se passe la même chose avec la marche parisienne contre les violences faites aux femmes

 

Fatiha Boudjahlat

39 min

Il se passe la même chose avec la marche parisienne contre les violences faites aux femmes et la Women’s march aux USA: le hold up racialiste des indigénistes. Ici De Haas et Diallo. La bas, l’islamiste Sarsour et la fan de l’antisémite Farrakhan, Tamika Mallory.

Il est le beau le concept d’interdectionnalité: priorité à l’identité ethnique et religieuse aux dépens de celle de femme.
Les femmes sont culpabilisées d’oser défendre leurs intérêts de femmes. Priorité à l’orthodoxie religieuse qui dans toutes les religions subordonnent les femmes. Sauf dans l’islam bien sûr. Mahomet était le premier FEMEN c’est bien connu. 
Encore une fois, la lutte féministe est détournée au profit du patriarcat religieux qui avance au travers de figures féminines tellement plus attendrissantes ( thème de mon deuxième livre) que les barbus moches hurlant leur désir de mise à mort d’Asia Bibi. 
Ce genre de mort n’est pas une violence sexiste faite aux femmes. Bah non. La dénonciation du voile pour ce qui est, le marqueur du consentement à la subordination des femmes, voilà la vraie violence faite aux femmes.

Il n’y a pas de féminisme islamique, catholique, bouddhiste ou juif. Il y a juste des femmes qui habillent leurs laisses de 50 nuances d’orthodoxie.

PS: on me signale la sortie courageuse d’une bourgeoise blanche universitaire relativisant le voile par rapport aux talons de 12 cm que les femmes s’imposent pour plaire aux hommes. Transmis aux iraniennes qui se trompent de combat. Demandons aussi à Diallo, sa pratique des talons aiguilles de marque Louboutin en fait une experte.