Le “Collectif Vigilance”, de tous les combats contre les antijuifs

Le “Collectif Vigilance”, de tous les combats contre les antijuifs

By

 Marc

 – 

Nov 22, 2018

 

 

 

Le « Collectif Vigilance », à l’avant-scène du combat contre l’antisémitisme

Loin des ors des réceptions officielles et de la gentrification de représentants de la communauté juive que peu écoutent encore, le Collectif Vigilance est une association composée de bénévoles ayant des compétences différentes et complémentaires, des volontaires qui se connaissent depuis bientôt une bonne vingtaine d’années.

Cette association a pour but de défendre la Communauté juive où qu’elle se trouve, et tout ce qui porte les valeurs de la République.

Elle est composée de militants qui ont décidé de porter le fer contre nos ennemis, dans un domaine où les institutions ont plusieurs longueurs de retard.

Le travail de ces militants est garanti par la confidentialité de ses membres afin d’être plus efficace dans leurs actions.

« Nous n’attendons pas que l’on nous signale les faits antisémites ou anti-républicains, nous allons à leur recherche sur internet et sur les réseaux sociaux, et nous les dénonçons aux autorités gouvernementales, à la justice, à la police, ainsi qu’aux associations intéressées et vraiment concernées par ce fléau. ». Des contacts sont aussi établis avec Israël, en ce qui concerne des informations sensibles qui sont susceptibles de déboucher sur des actions ou de la propagande terroriste. 

Pour ce faire, le Collectif Vigilance a noué des relations avec différentes associations et partenaires qui luttent contre ce qui leur paraît indigne et contraire aux droits humains.

Certains sont des militants de terrain depuis plus de 20 ans, qui assurent par leur présence la protection dans les manifestations, font du repérage « d’ennemis », sont présents dans les procès à risques (ex : Fofana, BDS pour le boycott d’Israël, etc.), s’occupent de la protection de synagogues et de lieux communautaires, pour la formation des jeunes, dans les moments particulièrement troublés (ex : Kemi Seba rue des Rosiers, synagogues et communautés attaquées en 2014, ou des événement mettant en avant Israël au cours de soirées israéliennes ou communautaires.

D’autres se concentrent sur les recherches sur Internet, et d’autres encore profilent les antisémites. Et la liste n’est pas exhaustive.

L’association ne demande pas d’argent. Elle s’autofinance.

« Notre but n’est pas de nous faire connaître pour briller ou récolter des fonds, mais afin d’être plus efficaces face au danger permanent qui nous menace tous. »

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