Eber Haddad
L’antisémitisme et son corollaire l’anti-sionisme, fleurissent tous les jours un peu plus sur les campus universitaires américains avec l’accord tacite des dirigeants de ces universités. Ce tragique « épanouissement » est l’œuvre de plusieurs organisations similaires, BDS, SJP (Students for Justice in Palestine), etc… au lieu de se préoccuper de ce phénomène grandissant et d’essayer de le combattre, la communauté juive américaine, à laquelle je m’identifie de moins en moins, s’est focalisée uniquement sur les néo-nazis marginaux et le quasiment disparu KKK. Bien sûr qu’il ne faut pas lâcher prise avec ces deux derniers groupuscules mais on ne peut pas s’occuper avec ardeur de 5% du danger et ignorer avec horreur les 95% restants. On a vu les dégâts que cette attitude a provoqué en Europe et on n’arrive toujours pas à en tirer les leçons ! L’article posté en illustration est au sujet de ce qui se passe à UCLA à Los Angeles mais il pourrait être écrit sur la plupart des grandes universités américaines.
Les Juifs américains votent à 75% Démocrates, parti dirigé par un islamiste, Keith Ellison, Nº2 en titre mais le véritable leader de ce parti qui abrite à présent les islamistes les plus radicaux, les plus convaincus et les plus actifs et qui vient d’envoyer à la Chambre des Représentants deux femmes islamistes qui prônent ouvertement un antisémitisme de «classes sociales» et la destruction d’Israël. Il y a un article sur le Jerusalem Post qui annonce fièrement «JEWISH AMERICANS ARE NOW THE FACE OF TRUMP RESISTANCE», que les Juifs américains sont maintenant le symbole de la «résistance» à Trump, et les politiciens Juifs comme Charles Schumer ou Diane Feinstein ou encore Bernie Sanders sont les plus acharnés contre le Président qui a déplacé l’ambassade US à Jérusalem et qui a une partie de sa famille juive orthodoxe. L’égérie de la gauche et des mouvements féministes américains n’est autre que la sinistre Linda Sarsour, celle qui anime la «Trump resistance movement», qui a trouvé de nombreux Juifs bien-pensants pour en faire ses complices et les faire collaborer à ses funestes projets. Ben & Jerry en sont les plus visibles mais je suis effaré du nombre de Juifs qui sympathisent avec elle et l’aident à atteindre ses buts. Louis Farrakhan, ami d’Obama et de nombreux Démocrates, et avec lequel Bill Clinton n’hésite pas à s’afficher, en déplacement en Iran actuellement, où il participe à des cérémonies attaquant son pays, «Death to America», et à Israël, a traité ouvertement sur les réseaux sociaux et dans un discours public les Juifs de «termites». Que croyez-vous que fut la réaction de la grande majorité de la communauté juive ? Rien. La communauté juive a décider d’ignorer totalement la bombe à retardement islamiste qui va leur sauter à la figure et contre laquelle ils ne sont absolument pas préparés.
Comprenne qui pourra… je remarque aussi ce phénomène chez certains de mes coreligionnaires d’Afrique du Nord, de France et même d’Israël qui ont une véritable propension à critiquer, vilipender et même attaquer nos amis et sympathisants et restent étrangement muets face à ceux qui veulent nous détruire.
Je ne supporte plus cette attitude défaitiste mais qui se veut représenter nos «valeurs humanitaires» comme avec les migrants qui importent un antisémitisme atavique mais qui bénéficient de toutes nos aides et nos sollicitudes. Je veux descendre de ce manège cauchemardesque…