Sarah Halimi : Maître Loïc Henri demande des comptes, par Sarah Cattan

Sarah Halimi : Maître Loïc Henri demande des comptes, par Sarah Cattan

Posté le 27 septembre 2018 par admin  Aucun commentaire ↓

Pendant que nos dirigeants temporisent, se taisent, se couchent, en viennent presque à oublier l’assassinat de Sarah la Juive en plein Paris, le 4 avril 2017…

A présent que le peuple français s’est indigné, offusqué, puis lassé…

 

Pendant que les médias, lâches, nous contant ad nauseam les péripéties liées au mouvement metoo, les ennuis fiscaux d’Hapsatou, les délires d’un Zemmour et les selfies compromettants d’un Benalla, ont fait règle cette allégeance au Pouvoir en place, pas un ne demandant des comptes en l’Affaire Sarah Halimi, qu’ils traitèrent pour beaucoup comme un non-événement…

Maître Loïc Henri

Il en est qui restent debout :

Alors qu’aujourd’hui, la journaliste Fiamma Nirenstein prendra la parole et interpellera le Parlement italien au sujet de l’Affaire Sarah Halimi, lundi 24 septembre Maître Loïc Henri, Attorney at Law, enverra de New York un courrier au CSM, dans lequel il demandera à son tour des comptes sur le traitement judiciaire du dossier par les Juges Ihuellou et Van Geyte.

S’interrogeant lui aussi sur la place du Juif dans la société française, Maître Loïc Henri veut en effet savoir ce qu’il en est de la présence de ces 28 policiers qui assistèrent sans réagir au lynchage et à la défenestration de Sarah Halimi qui eurent lieu sous leurs yeux, en live.

S’adressant au CSM, Maître Loïc Henri demande des comptes

  • aux magistrats en charge du dossier
  • au Parquet
  • à la Chambre de l’Instruction, qu’avait déjà saisie Maître Buchinger.

 

Rappelant qu’un magistrat a obligation de restituer aux faits leur exacte qualification juridique, Maître Loïc Henri demande pourquoi est refusée systématiquement la reconstitution du drame.

Nous qui savons qu’à ce jour, sont attendues pour octobre les conclusions de la 3èmeexpertise psychiatrique de Kobili Traoré duquel il nous fut dit qu’une reconstitution eût pu être dommageable à son esprit fragile, nous rappelons que la requalification en assassinat n’a toujours pas été actée et que bien sûr, si la nouvelle et troisième expertise devait par malheur conclure à l’abolition du discernement du mis en examen, eh bien de procès il n’y aura plus. De dysfonctionnement de notre police non plus. De justice ? Plus guère.

Sarah Cattan