l’adjectif « islamophobe »

Caroline Valentin: “Au-delà de la condamnation de Zemmour, le fait que TOUS les grands journaux – Le Monde, Le Point, L’Express, Le Figaro (!!!! – cf. le Figaro live) aient repris l’adjectif « islamophobe » (qui ne me semble PAS être dans la décision de la Cour d’appel mais en revanche qui est bien dans la dépêche AFP) me semble extraordinairement inquiétant. 

« Islamophobe », c’est l’adjectif par excellence des islamistes, ceux qui considèrent que tout est bon dans l’islam et que rien ne doit être critiqué et/ou recontextualisé, y compris les commandements les plus haineux. 

« Islamophobe », c’est l’adjectif de propagande mis au point par les islamistes pour réintroduire dans nos (in)consciences l’indignation devant la critique d’une religion. 

« Islamophobe », c’est l’adjectif qui mélange discrimination et blasphème pour réintroduire le deuxième sous le masque de la première ; et qui cherche, avec le blasphème, à nous convertir à tout l’obscurantisme qui l’accompagne: là où le blasphème est encore un délit, c’est-à-dire déjà dans tous les pays musulmans, il est l’instrument par excellence d’oppression des minorités religieuses. 

En France et plus généralement en Occident, c’est à l’utilisation de ce terme qu’on reconnaît non seulement les islamistes mais aussi leurs petits soldats et leurs alliés. Ceux qui parlent d’ « islamophobie » ont toujours le discours victimaire et culpabilisant qui va avec. Et, comme l’avait si justement relevé Elisabeth Badinter, « islamophobie », c’est l’adjectif utilisé pour bâillonner ceux qui défendent la laïcité. 

Or aujourd’hui, c’est l’ensemble de la presse ou à peu près qui utilise ce terme.

Il n’y a que moi pour être épouvantée ? Et pour penser très fort à Houellebecq ?”