La Macédoine a adopté une définition de l’antisémitisme incluant la diabolisation d’Israël.

La Macédoine a adopté une définition de l’antisémitisme incluant la diabolisation d’Israël.

La Macédoine, qui commémore cette semaine le 75ème anniversaire de la déportation des Juifs du pays pendant l’Holocauste, a adopté la semaine dernière la définition de l’antisémitisme utilisée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, a annoncé le Congrès juif mondial sur son site Internet.

La France, qui porte une lourde responsabilité dans la Shoah et qui fait face depuis des années à une explosion des actes antisémites, n’a toujours pas adopté la définition l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste.

“La haine antisémite a une étrange capacité à se réinventer sous de multiples formes. Nous avons besoin, pour la combattre, d’une définition incluant toutes ses formes actuelles, y compris l’antisionisme et le négationnisme. Le Parlement européen a fait le même constat. Et le 1er juin 2017, il a voté une résolution qui, je cite, “invite les Etats membres à adopter et à appliquer la définition opérationnelle de l’antisémitisme utilisée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste”. Monsieur le Président, je forme le vœu, qu’à l’instar d’autres pays européens, la France, réponde positivement à l’invitation du Parlement européen”, a exhorté le président du CRIF lors de son Dîner annuel dans son discours adressé au Président de la République.

À ce jour, seuls l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Roumanie, la Bulgarie et la Macédoine ont adopté la définition de l’antisémitisme utilisée par l’Alliance internationale.

David Stern – © Le Monde Juif .info | Photo : DR